Quand les entreprises espionnent leurs salariés sur le réseau social
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Quand les entreprises espionnent leurs salariés sur le réseau social
Quand les entreprises espionnent leurs salariés sur le réseau social
Mars 2008. Sur leur ordinateur personnel, chez eux, deux salariés du Groupe Michelin évoquent leurs conditions de travail, « un travail de bagnard » et notamment « leur salaire qui ne correspondait pas selon eux au travail fourni ».
Décembre 2008. Trois salariés d'Alten leader européen en ingénierie se connectent sur Facebook. Au fil de la discussion, ils émettent des critiques à l'égard de la hiérarchie. Malheureusement pour eux, un de leurs « amis » sur Facebook transmet leur conversation à la direction. Quelques semaines plus tard, l'entreprise licencie ces trois salariés « pour incitation à la rébellion » et « dénigrement de l'entreprise ». A ce jour, l'affaire a été renvoyée sine die par les Prud'hommes.
29 avril 2009. Une utilisatrice de Facebook est licenciée en Suisse pour avoir utilisé le réseau social pendant son congé maladie.
Mars 2010. Chelsea Taylor, 16 ans, éclate en sanglots lorsqu'en se connectant sur le site Facebook, elle découvre un message indiquant que son employeur la renvoyait. La jeune fille occupait un emploi-étudiant dans un café de Manchester.
Septembre 2010. Trois salariées de l'association SOS Femmes en Dordogne sont été licenciées pour propos injurieux tenus lors d'une conversation sur le réseau social.
Octobre 2010 Trois mois de prison ferme pour insultes à agent sur Facebook, c'est ce qu' un jeune Brestois de dix-neuf ans vient d'en faire l'amère expérience. Après un contrôle routier où le jeune homme est surpris au volant en état d'ivresse par les gendarmes du Faou. Le véhicule est immobilisé et il doit rentrer à pied avec ses amis à Brest en pleine nuit. Mais, plutôt que de se mettre au lit, le contrevenant préfère décharger sa rage à l'encontre des forces de l'ordre sur son profil Facebook. Petit problème, celui-ci, loin d'être protégé est accessible à tout un chacun et les gendarmes du Faou finissent par tomber sur la salve d'injures qui leurs sont adressées. Internet ou pas, "l'outrage à agent" est manifeste et une plainte est déposée.
Source :La Dépêche
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